(Press Statement 21 November 2018)
(le français suit)
FREDERICTON — After reviewing Premier Higgs’ throne speech, Jim Emberger, Spokesperson for the New Brunswick Anti-Shale Gas Alliance (NBASGA), stated that the organization is “cautiously optimistic about the willingness and ability of the minority government to act sensibly in its approach to our mandates of preventing unconventional oil and gas in the province and slowing climate change by developing a green economy.”
The speech made a strong statement against ‘inter-generational theft’, or stealing the future from our children.
Emberger noted that, “The most extreme example of this, however, is not an inherited tax burden. It is allowing climate change, the use of non-renewable resources, and other problems of environmental degradation to remove any possibility of a good life from the future of our children and grandchildren.” He cited the many lawsuits on climate change filed worldwide by, and for, children and their right to a decent life.
Climate change was recognized in the speech as a problem that people cause, and that we must deal with, including by transitioning to a ‘green’ economy that will provide jobs and be sustainable, positions long maintained by NBASGA.
The speech called for a “legislative officer responsible for science and climate change, and to restore the independence of the recently dismantled public health system”. Endorsing these positions, Emberger stated, “We maintain that the examination of the science and public health knowledge concerning climate and shale gas firmly support our position on those issues.”
Emberger said they were happy to see attention given to the relationship with our indigenous population, and implementation of the Truth and Reconciliation Commission, but noted, “As always, it is hard to know how serious the government is or how far it’s prepared to go.”
The speech’s conciliatory tone, and stated willingness to work with the legislators from all political parties, could provide a way to govern, but only if free votes are allowed.
Emberger concluded that the tone and values expressed were positive, but that ensuing actions must live up to those markers, noting, “We sued the out-going Alward government over ignoring science, health and the future of our children, and we can sue an incoming Higgs government as well. We sincerely hope that won’t be necessary.”
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Déclaration de l’AAGSNB concernant le discours du Trône de M. Higgs
Le 21 novembre 2018
FREDERICTON — Après avoir pris connaissance du discours du Trône du premier ministre Blaine Higgs, M. Jim Emberger, porte-parole de l’Alliance anti-gaz de schiste du Nouveau-Brunswick (AAGSNB), a déclaré que son organisation fait preuve d’un « optimisme prudent concernant la volonté et la capacité du gouvernement minoritaire d’agir judicieusement dans son approche vis-à-vis de nos mandats d’empêcher la production de pétrole et de gaz non classiques dans notre province et de ralentir le changement climatique par l’instauration d’une économie verte. »
Dans son discours, M. Higgs s’est fortement prononcé en défaveur d’un « vol intergénérationnel », qui reviendrait à voler l’avenir de nos enfants.
M. Emberger relève, cependant, que « l’exemple le plus flagrant de cet enjeu n’est pas le lègue d’un fardeau fiscal, mais le laisser-aller face au changement climatique, l’utilisation de ressources non renouvelables et d’autres problèmes liés à la dégradation de l’environnement qui priveraient nos enfants et nos petits-enfants de la moindre chance de bénéficier d’une vie de qualité ». À cet égard, il a cité de nombreuses poursuites judiciaires intentées dans le monde entier concernant le changement climatique par, et pour, des enfants en vue de défendre le droit des prochaines générations de jouir d’une vie décente.
Dans son discours, M. Higgs reconnaît que le changement climatique est un problème causé par les humains, et que nous devons travailler à y remédier, notamment en passant à une économie « verte » viable et susceptible de créer des emplois; des positions que l’AAGSNB soutient depuis longtemps.
Il réclame, en outre, la désignation d’« un fonctionnaire de l’Assemblée législative responsable de la science et du changement climatique, qui serait également chargé de rétablir l’indépendance du système de santé public récemment démantelé ». M. Emberger, qui partage ces positions, a déclaré que « l’examen des données scientifiques et des connaissances sur la santé public liées au climat et au gaz de schiste va pleinement dans le sens de nos positions concernant ces enjeux ».
Finalement, M. Emberger a affirmé que les membres de son organisation étaient heureux de constater l’attention accordée à notre relation avec les peuples autochtones, ainsi que la mise en place de la Commission de vérité et de réconciliation, mais a toutefois relevé que « comme toujours, il est difficile de savoir dans quelle mesure le gouvernement est sérieux, ou jusqu’où il est prêt à aller ».
Le ton conciliant du discours ainsi que la volonté affirmée de travailler avec les législateurs de tous les partis politiques pourraient constituer un bon moyen de gouverner, mais seulement si l’on permet la liberté des votes.
En conclusion, M. Emberger a estimé que le ton du discours et les valeurs présentées étaient positifs, mais que les mesures qui en découleraient devaient être à la hauteur des balises établies; à cet égard, il a rappelé que « nous avons poursuivi en justice le gouvernement Alward sortant pour n’avoir pas tenu compte des données scientifiques, ni de la santé et de l’avenir de nos enfants, et que nous pouvons également poursuivre un autre gouvernement, y compris celui de M. Higgs. Nous espérons sincèrement que ce ne sera nécessaire ».