FOR IMMEDIATE RELEASE
May 8, 2023
Traditional territory of the Wabanaki Peoples/Fredericton — Yesterday, a solidarity statement was sent to every MLA in New Brunswick, calling for the government to immediately halt its drive to bring a shale gas industry to the province.
The statement, from the Conservation Council of New Brunswick, the Sierra Club Atlantic Region, and the New Brunswick Anti-Shale Gas Alliance (NBASGA), was accompanied by the endorsements of 44 organizations from across the province, nation and world.
As Dr. Moe Qureshi, Manager of Climate Solutions at the Conservation Council, noted, “The World Meteorological Organization warned that climate change indicators are ‘off the charts,’ and furthermore the Secretary General of the United Nations stated governmental policies that refuse to halt fossil fuel expansion amount to a civilizational ‘death sentence.’ Cast in that light, even having a discussion about a new gas industry makes no sense.”
Dr. Louise Comeau, Co-Executive Director at the Conservation Council, added that, “the government’s recurring threat of shale gas distracts us from what the province can do, and needs to do, to actually meet our energy needs, while protecting us from the climate crisis. It’s time to face reality and get to work on a clean energy strategy that ensures New Brunswick has a reliable, sustainable and affordable electricity system with the right balance of in-province efficiency, wind, solar, hydro and storage, along with regional transmission interties like the Atlantic Loop.”
“The fact that it was easy to get so many provincial groups to endorse the statement, shows that there is little to no social acceptance of fracking,” said Jim Emberger, Spokesperson for NBASGA. “It is time for the government to admit that the health and environmental conditions for lifting the moratorium cannot be met, and these underpin the concept of social acceptance in both the Indigenous and non-Indigenous communities.”
Gretchen Fitzgerald, National Programs Director of Sierra Club Canada, emphasized that, “without discussions of those major concerns, trying to persuade First Nations to allow fracking by simply offering them highly speculative economic deals, while withholding other funds, appears to be more akin to bribery than to consultations that are mandated by law to be free, prior and informed.”
The groups all agree that the time has come to remove the issue permanently from the political discourse on energy and climate, and join many other jurisdictions around the world by permanently banning fracking and shale gas.
It is an industry that can have no long future, and needlessly pursuing it will keep us from competing in the clean energy economy that is already leaving us behind.
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For more information or to arrange an interview, please contact:
Corey Robichaud, Communications Manager, Conservation Council of New Brunswick | corey.robichaud@conservationcouncil.ca | 506.458.8747
Jim Emberger, Spokesperson, New Brunswick Anti-Shale Gas Alliance | shaleinfo.nb@gmail.com | 506.367.2658
Grethen Fitzgerald, National Programs Director, Sierra Club Canada Foundation | gretchenf@sierraclub.ca | 902.444.7096
LINKS TO NEWS COVERAGE:
National Observer: East Coast Canada’s shale gas plans face fierce opposition
Telegraph Journal: (paywall) Groups condemn Higg’s shale gas offer to First Nations
Global News: N.B. groups call on premier to steer clear of shale gas development
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Non moins de 47 groupes exhortent le gouvernement du Nouveau-Brunswick à tourner la page sur la fracturation et à se concentrer sur la création d’un réseau électrique plus salubre, abordable et durable
POUR DIFFUSION IMMÉDIATE
Mardi, le 8 mai 2023
Territoire ancestral des Abénaquis/Fredericton — Hier, une déclaration conjointe a été envoyée à chaque député du Nouveau-Brunswick afin d’appeler le gouvernement à mettre immédiatement fin à sa tendance d’ouvrir la porte de la province à l’industrie du gaz de schiste.
Cette déclaration du Conseil de conservation du Nouveau-Brunswick, du Sierra Club du Canada atlantique et de l’Alliance anti-gaz de schiste du Nouveau-Brunswick (AAGSNB) est approuvée et appuyée par 44 organisations de la province, du pays et du monde.
Comme Moe Qureshi, Ph.D., gestionnaire des Solutions pour le climat du Conseil de conservation, l’a fait remarquer : « l’Organisation météorologique mondiale a prévenu que les indicateurs du changement climatique dépassent, et de loin, la moyenne et, de plus, le secrétaire général des Nations Unies a affirmé que les politiques gouvernementales qui refusent de mettre fin à l’expansion des combustibles fossiles équivalent à une « condamnation à mort » de la civilisation. Vu sous cet angle, même une discussion concernant une nouvelle industrie du gaz n’a aucun sens ».
Louise Comeau, Ph.D., co-directrice exécutive du Conseil de conservation d’ajouter : « la menace récurrente du gouvernement concernant le gaz de schiste nous empêche de faire ce que la province peut, et doit, faire pour répondre à nos besoins énergétiques tout en nous protégeant de la crise climatique. Il est temps de confronter la réalité et de commencer à élaborer une stratégie pour l’électricité propre afin d’assurer au Nouveau-Brunswick un réseau électrique fiable, durable et abordable qui soit bien équilibré au niveau de l’efficacité énergétique, de l’entreposage et des énergies solaire, éolienne et hydro-électricité intraprovinciales, et assorti de transmissions inter-régionales comme la boucle de l’Atlantique ».
« Le fait qu’il ait été facile d’obtenir l’approbation de tant de groupes provinciaux à l’endroit de cette déclaration montre bien qu’il y a peu, voir pas du tout d’acceptation sociale pour la fracturation », a déclaré Jim Emberger, porte-parole de l’AAGSNB. « Il est temps que le gouvernement admette qu’il est impossible de respecter les conditions sanitaires et environnementales de la levée du moratoire; or, celles-ci sous-tendent le concept de l’acceptation sociale dans les communautés autochtones et non autochtones. »
Gretchen Fitzgerald, directrice des programmes nationaux du Sierra Club Canada, a souligné que « sans même discuter de ces problèmes majeurs, essayer de persuader les Premières Nations d’autoriser la fracturation en leur offrant simplement des accords économiques hautement spéculatifs, tout en leur refusant d’autres fonds, ressemble plus à de la corruption qu’à une consultation qui, selon la loi, doit être faite dans le respect de la liberté, préalablement et en toute connaissance de cause. »
Les groupes s’accordent tous pour dire qu’il est maintenant temps d’éliminer une fois pour toutes cette question du discours politique sur l’énergie et le climat, et d’imiter les nombreuses autres administrations du monde qui ont définitivement banni la fracturation et le gaz de schiste de leur territoire.
Il s’agit d’une industrie qui ne peut pas durer, d’une quête vaine qui nous empêchera d’être concurrentiels dans l’économie de l’énergie propre, où nous sommes déjà à la traîne.
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Pour plus d’information, ou pour obtenir une entrevue, veuillez communiquer avec :
Corey Robichaud, Gestionnaire des Communications, Conseil de conservation du Nouveau-Brunswick | corey.robichaud@conservationcouncil.ca | 506.458.8747
Denise Melanson, porte‑parole française, Alliance anti-gaz de schiste du Nouveau-Brunswick | dmmelanson1@gmail.com | 506.858.0321
Gretchen Fitzgerald, Directrice des Programmes Nationaux, Fondation Sierra Club Canada | gretchenf@sierraclub.ca | 902.444.7096
Couverture de l’actualité
L’Acadie Nouvelle: Gaz de schiste: les convictions de M. Higgs inquiètent des écologistes