Un nombre continuellement croissant d’études, menées notamment au Canada, associe la fracturation et d’autres processus d’extraction du gaz de schiste à de graves risques pour la santé de presque tous les systèmes de notre corps, y compris le cancer. Les femmes enceintes et les nourrissons semblent particulièrement vulnérables aux naissances prématurées, à un faible poids à la naissance, à la cardiopathie congénitale et aux malformations du cerveau. On constate aussi une augmentation des risques de leucémie, d’asthme et d’autres maladies respiratoires infantiles. Nombre des substances chimiques utilisées pour la fracturation sont des « perturbateurs endocriniens ». Il s’agit de substances qui, en extrêmement petites quantités, peuvent perturber nos systèmes hormonaux, et provoquer des problèmes de développement et de reproduction qui durent toute une vie. Les examinateurs de toutes les recherches médicales ont affirmé ne voir aucun moyen de faire en sorte que l’exploitation industrielle se fasse sécuritairement pour la santé publique.